GENRE :
Fantastique
EDITEURS :
Editions Bragelonne - 2012 - 288 pages - 18€ (Amazon)
RESUME :
Temple n'a aucun souvenir du monde avant la chute.
Du monde avant les zombies, avant les camps de survivants, avant les plaines de suie où tombent les vivants et se lèvent les morts.Temple a quinze ans, mais le temps de l'innocence est depuis longtemps révolu. Seule face à la nature, à ses miracles et à sa sauvagerie, elle est pourtant décidée à profiter de ce que la vie peut encore lui offrir, et à découvrir ce que dissimule l'horizon. Et derrière cette adolescente au coeur simple et dur, habitée par le désir d'être juste, se profile l'ombre de l'homme qui a juré de la tuer.
MON AVIS :
Pour commencer, je tiens à remercier la team de Livr@ddict et les Editions Bragelonne pour m’avoir fait découvrir ce livre à travers un partenariat.
Dans ce livre, nous nous retrouvons dans un monde apocalyptique où les morts se sont réveillés et envahissent la Terre. Quelques hommes ont échappé aux zombies et se sont réunis pour survivre. Nous suivons Temple, jeune fille de 15 ans, qui vit seule sur un ilot éloigné du continent jusqu’au jour où, ne se sentant plus en sécurité, elle doit abandonner son île car un zombie a réussi à traverser. Et la voilà partie pour un voyage vers le sud pendant lequel elle va rencontrer des personnes de tout horizon et de toutes classes sociales (en référence au monde d’avant). Elle va faire la connaissance, malheureusement pour elle, d’Abraham Todd qui va tenter d’abuser d’elle ; mal lui en a pris car il en perd la vie. Du coup, Temple va être pourchassée par Moïse Todd, qui a jugé de venger la mort de son frère. Dans sa fuite, Temple prend en charge Maury, l’idiot comme elle le nomme afin de le confier à des personnes de sa famille.
Temple est courageuse et n’a peur de rien. Elle vit dans ce monde apocalyptique et s’en satisfait car elle ne connait que celui-là. Elle est résignée : le monde est comme ça, c’est tout. Elle s’émerveille de tout et de rien et prend la vie comme elle vient. Elle a un bon fond et ne voit pas forcément le mal où il est.
Le livre est raconté à la troisième personne et agrémenté de beaucoup de dialogues. Le style de l’auteur est simple et concis, il ne s’embête pas avec des descriptions interminables. Par contre, les dialogues sont dans un langage très familier.
Le livre est en fait le voyage de Temple pendant lequel elle fait des rencontres et pendant lequel il lui arrive quelques embuches. Et puis c’est tout.
Vous l’aurez compris, ce livre ne m’a pas emballé.
D’une part, j’ai été gênée par le fait que l’on ne sache pas pourquoi le monde en est arrivé là. Notre planète est envahie de zombie et on a l’impression que c’est arrivé un beau matin sans raison.
D’autre part, je n’ai pas aimé du tout la structure du livre. Les dialogues sont mélangés dans la narration sans tiret les annonçant. Dur de si retrouvé. Les dialogues sont aussi dans un style trop familier, à mon gout, et pas forcément structurés grammaticalement correctement.
A cela, s’ajoute le manque d’action. J’ai trouvé le livre plat sans rebondissement.
Je n’ai personnellement pas trouvé que ce livre était un récit puissant sur l’humanité et cette histoire ne me hantera pas du tout.
Deux points positifs : la fin à laquelle je ne pensais pas et le fait que la gentillesse et la philosophie de vie d’une personne peut déteindre sur une autre personne méchante à la base.
En bref, je n’ai pas aimé cette histoire, m’attendant peut être à autre chose. Pas assez de rebondissements et d’éléments qui font que l’on ne peut pas lâcher le livre. Malgré ce fait, j’ai été jusqu’au bout du livre sans peine et sans me forcer car je voulais savoir comment ça allait finir.
J’ai néanmoins retenu une citation du livre qui nous amène à réfléchir sur le fait qu’il faut prendre la beauté du monde quand nous la croisons et qu’il faut apprécier ce que ce monde peut nous donner.
« Les miracles, ça t’intéresse peut être pas. Mais même quand on les mérite pas, faut savoir les apprécier. On doit tous admirer la beauté du monde, même quand on est méchant. Surtout quand on est méchant. »